Les agents pathogènes multi-résistants entraînent des coûts supplémentaires élevés en neuroréadaptation

Le nombre de patients atteints d’agents pathogènes multi-résistants (MDRO) dans les établissements de réadaptation est en augmentation. L’augmentation de la médecine hygiénique qui en résulte réduit les ressources pour les services de réadaptation de base.

Ces dernières années, les hôpitaux ont de plus en plus fourni aux patients des agents pathogènes multi-résistants (EMR) tels que le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) ou des bactéries à Gram négatif résistantes à 3 ou 4 classes d’antibiotiques. Les données des systèmes de surveillance du Centre national de référence montrent que de plus en plus de patients sont identifiés comme porteurs de MRE lors de leur admission à l’hôpital par dépistage actif, alors que la fréquence des porteurs nosocomiaux stagne. L’isolement des patients atteints de MDRO et d’autres défis microbiologiques associés aux antibiotiques tels que la maladie à Clostridium difficile aide à protéger les patients et le personnel médical non affectés. Cependant, ces mesures nécessitent des ressources supplémentaires considérables. L’augmentation du nombre de patients atteints de MDRO dans les hôpitaux de soins aigus entraîne également une demande accrue de places de réadaptation pour ces patients. Compte tenu d’un taux de population de 10%, cette dépense supplémentaire représente près d’un dixième du budget total des installations de réhabilitation et continuera d’augmenter à mesure que la population des EMR augmentera. L’admission de patients atteints de MDRO dans des cliniques de neuroréadaptation entraîne des coûts supplémentaires dans une mesure qui affecte gravement la capacité des cliniques à fournir des services de réadaptation de base.

Sources: Journal officiel de la santé, édition 10/2017